.......... Souvenez-vous, on avait parlé dans le dernier billet d'un Solex à prix exorbitant. Attention j'ai mieux, beaucoup mieux : une 2cv à + de 100.000 euros, çà vous tente ? Pas de problème, deux exemplaires en version Charleston et état neuf, non immatriculés, et avec moins de 30 kilomètres au compteur ont été vendus à ce prix dernièrement ! Une troisième a même été adjugée à 142.000 euros (9 km au compteur)... Bon, admettons après tout, mais pensons un peu au "pauvre" acheteur qui a maintenant une auto immobile, impossible à déplacer puisque la valeur de son tas de ferraille est due au très faible kilométrage, sachant par ailleurs qu'un véhicule se dégrade terriblement à l'arrêt total ! Que de soucis, çà ne doit pas être drôle tous les jours d'être -très- riche... Tournons-nous plutôt vers l'actualité de l'humble Renault 12 avec des avis péremptoires de très grands spécialistes : en premier, JF Halin le scénariste du dernier film OSS 117, qui déclare " J'aurai préféré une Alpine, car la R12 Gordini n'avait rien d'une sportive" (c'est sans doute un grand pilote à ses heures perdues). De la même veine, le communicant de chez Renault qui a voulu faire de l'humour avec la photo presse d'une 12 Gorde d'époque et ce titre : "Nous avions déjà un chauffeur hubert en 1981". Là, on fait donc allusion à la plateforme Uber (et pour rappeler Hubert Bonisseur de la Bath, incarné par J Dujardin) sauf que, Ducon, en 1981 la Gordini était déjà à la retraite, il fallait donc mettre 1971 ! Bon, on peut continuer avec un spécimen tout aussi évolué, qui a sévi dans le spécial Echappement (Essais des sportives des années 70) vendu au prix de 12 euros (!) : R8G, Simca 1000 Rallye, etc... et R12 Gordini en sont les vedettes, très bien, sauf que... on apprend au fil des pages que le volant était un Kuillery ( pour Quillery) on découvre que l'aile avant droite de la R12G avait un monogramme "R12 Gordini" sur les premiers modèles (ah bon ?) et on parle plus loin de jantes Alil (comprenez Amil). Bon, laissons ces tristes sires de côté, et terminons avec une note plus joyeuse : depuis deux jours, il y a ici dans le garage aux côtés des Renault 12 et Eriba, une nouvelle auto : j'en avais déjà parlé dans la chronique 294, il s'agit d'une petite Mia électrique. Bouille rigolote, pratique, simple, cette voiture me trotte dans la tête depuis une dizaine d'années (j'avais vu les toutes premières à Tours, exposées au Palais des congrès Vinci) çà y est, elle est enfin au chaud avec ses copines ! Comme aurait pu dire l'autre : " On a raté sa vie si on a pas une Mia à 50 ans " sauf que lui parlait d'une Rolex et que j'ai 65 ans ! @+