"Pas assez chère, mon fils"... souvenez-vous, c'était un slogan pour la petite Clio Renault. Aujourd'hui on pourrait le mettre en titre de la vidéo sur You Tube ("Racing stream" du 24 juillet dernier) pondue par Jean Louis Moncet (spécialiste de la F1) au sujet du Mans Classic : on y apprend que maintenant l'épreuve est enfin devenue professionnelle (!) exactement l'inverse de ce que j'aime, je peux le penser pour être allé aux toutes premières éditions avec un sentiment de grande liberté, d'approche facile des concurrents. Dans LVA (la Vie de l'Auto) n°2189, au sujet du Mans Classic, on y fait l'éloge de l'Argent avec un grand A sous toutes ses formes : stand de vente de malles (le rapport avec la course auto ancienne ?) qui ont "100 ans" et qui sont proposées à des dizaines de milliers d'euros -sic- une affiche des 24 heures du Mans 1974 affichée à 3000 euros, une miniature au 1/8 ème à 900 euros, et un intervenant qui se réjouit de la "clientèle argentée" -re sic-... JL Moncet a peut-être également bénéficié des 2CV mises à la disposition des VIP (pour ne pas fatiguer leurs petits pieds en marchant avec les gueux) tout cela pour dire que la grosse machine à cash appelée le Mans Classic (et qui devient annuelle dès 2026) est autant pervertie que le salon Rétromobile où les marques parviennent à imposer leurs productions actuelles à côté des autos historiques. Marre de ce panier de crabes, marre de ces Alpine modernes qui polluent les réunions d'Anciennes, illustration encore cette fois à notre chère course de côte historique de Charnizay : une flottille de ces grosses bouses au milieu de Renault 8, Rallye 2, R5 Alpine, Barquettes... et une seule R12 G, devinez laquelle ! si on oublie ces infâmes bagnoles modernes, un très bon moment toutefois entre véritables amateurs de voitures de collection (les photos de cette édition 2025 sont visibles sur le site du TAG Touraine Alpine Gordini). @+